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l est maintenant largement acquis que les signes du zodiaque n’ont qu’un rapport assez éloigné avec les constellations qui leur ont donné leur nom. D’ailleurs, les constellations elles-mêmes n’existent pas en tant que telles, elles sont une interprétation du ciel faite par des êtres humains qui le regardent depuis la Terre…
En réalité, les signes du zodiaque sont des repères, des conventions, qui sont utilisés pour imager la position et la distance Soleil-Terre à un moment de l’année. Ce moment de l’année (Soleil en Bélier de mi-mars à mi-avril, Soleil en Taureau de mi-avril à mi-mai, etc) est porteur d’une qualité, dont seront également porteurs toutes les manifestations se produisant au même moment. Et c’est cette qualité que le signe du zodiaque représente.
La roue du zodiaque est extrêmement riche d’informations, notamment si l’on considère que les 12 signes qui la composent forment un système, et qu’à ce titre ils sont indissociables, complémentaires et de même valeur. Ils ont des similitudes et des différences de fond : il est par exemple possible de les classer selon leur mode (cardinal, fixe, mutable), leur polarité (positif, négatif) et leur élément (feu, eau, terre, air).

Ainsi, le Bélier sera dit cardinal, positif, Feu, le Taureau sera lui fixe, négatif, Terre, etc.

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ette formule empruntée à l’astrophysicien Hubert Reeves exprime à la perfection le propos de l’astrologie : l’astrologie ne nous montre pas le monde tel qu’il est. Elle nous montre le monde tel que nous le voyons. Même le plus objectif d’entre nous ne peut se défaire de sa propre subjectivité.
Dans le thème astral de naissance, nous prenons en compte la position apparente du Soleil mais également celles des autres planètes du système solaire, et les relations de soutiens ou de conflits qui les lient. De ce fait, nous avons tous une concentration de planètes dans un signe, un élément, un mode, ce qui se traduit par des motivations, des valeurs, une façon de voir le monde et d’y répondre qui nous sont propres. C’est notre point de vue, littéralement. Cela nous vient naturellement et nous avons aussi beaucoup de difficulté à reconnaître que l’on puisse fonctionner différemment, que le monde puisse être perçu autrement et que ces autres perceptions soient tout aussi valides que la nôtre.

L’homme s’imagine que la psychologie est le sujet qu’il connaît le mieux. La psychologie est toujours sa psychologie, qu’il est le seul à connaître, mais qu’il n’hésite pas à appliquer à tout un chacun. Il suppose instinctivement que sa constitution psychique s’étend au reste de l’humanité et que tout le monde est essentiellement semblable à tout le monde, c’est à dire à lui-même… comme si sa psyché était une psyché-étalon qui convenait à tous sans exception, et l’autorisait à considérer sa situation personnelle comme faisant loi. Les gens sont profondément étonnés, voire stupéfaits, quand cette règle générale se révèle erronée, quand ils constatent qu’une autre personne est vraiment différente d’eux. Dans l’ensemble, ces différences psychiques ne leur apparaissent pas curieuses, moins encore attirantes, mais leur font l’effet d’échecs désagréables et difficiles à admettre ou d’erreurs méritants d’être sanctionnées.  C. G. Jung, dans Types psychologiques