En attendant le café astro Capricorne, Frédéric Wiseman…

 

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e prochain café astro aura lieu le jeudi 18 janvier 2018 à 20h à la Villalise. Il portera sur le signe du Capricorne : sa mythologique, sa symbolique, ses relations aux autres signes du zodiaque, illustrées à travers des personnages de fiction piochés dans la littérature ou le cinéma.
Voici déjà quelques mots clés évoquant l’archétype du Capricorne : sens des responsabilités, réalisme, volonté d’édification, conscience des limites, capacité d’élévation par l’effort, la persévérance, dans le long terme, en comptant sur soi-même, malgré les obstacles et les difficultés.

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our ceux qui aimeraient participer au café, je vous propose d’être plus attentifs que d’habitude aux thématiques précédentes : elles ont souvent tendance à émerger dans l’actualité quand le signe du zodiaque est à l’honneur. Par exemple, parmi les films qui sortent au cinéma en janvier, on retrouve des films évoquant les difficultés de la vie et la façon dont les hommes y font face : en politique (l’échange des princesses), au travail (la surface de réparation), en famille (Tout l’argent du monde)…et avec humour (Normandie nue) !
On se retrouve le jeudi 18 janvier à 20h pour échanger sur tout ça, pensez à réserver en m’appelant au 06.12.74.37.82.
Capricorne - Frédéric Wiseman

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our tous ceux qui n’auront pas la chance de pouvoir participer, je vous invite à vous pencher sur l’œuvre colossale de Frédéric Wiseman, une œuvre qu’il continue de bâtir malgré (ou grâce à ?) ses 88 hivers. Son travail a inspiré quelques uns des plus grands réalisateurs du XXème siècle, de Kubrick à Scorcese en passant par David Simon  (dont je louais déjà la maîtrise du propos dans un précédent article), alors pourquoi pas vous ?
Frédéric Wiseman manifeste sa touche « Capricornienne » à travers ses documentaires, réalistes et engagés, qu’il dépouille de tout artifice. Pas de bande son, pas de commentaire, pas d’interview, nulle trace d’édulcoration, de complaisance, aucune intervention de sa part si ce n’est par le regard tranquille qu’il pose sur les institutions et les hommes qui les font vivre, pour le meilleur et pour le pire parfois. Une sobriété et une maturité contagieuse pour le spectateur qu’il n’infantilise jamais, l’invitant au contraire à prendre le temps de se forger sa propre opinion sur la complexité du monde qui l’entoure. Habité finalement, du sentiment aigu de son rôle de cinéaste et de la responsabilité qui lui incombe de « ne pas tordre les choses », il a promené sa caméra dans les institutions les plus variées et pas toujours les plus transparentes (l’armée, l’enseignement, la culture, la police, l’hôpital psychiatrique…), ce qui lui vaudra d’ailleurs la censure (pour Titicut Follies en 1967) et le respect unanime pour la probité de son travail. Si vous avez la chance d’avoir une bonne médiathèque près de chez vous (comme une de celles filmées dans Ex-Libris, par exemple), empruntez sans hésiter un de ses documentaires et prévoyez 3 à 4h de totale disponibilité devant vous. Hé oui, la plupart de ses films sont longs et lents… le Capricorne, ça se mérite !

 


A lire également sur le Capricorne :

The Wire, une série Capricorne

sur Saturne, la planète maîtresse du Capricorne :

Saturne

American Beauty ou la crise de la quarantaine

Un jour sans fin, un film culte (avec un peu de Taureau dedans)

 


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